Il s'agit seulement de lutter contre la fracture numérique, encore bien réelle. Le développement des TICE correspond aussi à une volonté forte d'éduquer les jeunes pour qu'ils fassent un usage citoyen et responsable de ces technologies, notamment dans le domaine Internet, à savoir :
éviter les comportements de « zappeur » sur la toile, c’est-à-dire leur apprendre à rechercher et à trier les informations en fonction de leurs besoins;
avoir un regard critique sur l'information délivrée par ce réseau de communication (importance de l'analyse critique des sources d'information);
les protéger des intentions malveillantes (pornographie, escroquerie, sites marchands plus ou moins déguisés);
expliquer les méfaits du piratage, le respect de la propriété intellectuelle.
Cette liste n'est pas exhaustive. L'objectif est de guider l'élève dans l'apprentissage de ces technologies, sachant que, dans les familles, il est souvent livré à lui-même.
Ces notions, en plus des aspects techniques, sont notamment mises en avant dans le brevet informatique et internet français, sous l'intitulé « Adopter une attitude citoyenne face aux informations véhiculées par les outils informatiques ».
Ceci pose le problème de la formation des enseignants. Tous ne sont pas compétents dans ce domaine pointu. Cette technologie fait peur à certains, d'autres encore résument l'informatique à Microsoft et utilisent un vocabulaire étroit (Word au lieu de traitement de textes, etc). Les règles de mise en page, de typographie, sont souvent inconnues. A partir de 2008, l'obtention du C2i2e par les professeurs stagiaires devient obligatoire dans les IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres). De plus, l'infrastructure des écoles est souvent insuffisante : les écoles ont rarement les moyens d’offrir un poste de travail par élève, les ordinateurs ne sont pas équipés de logiciels de gestion de classe, ou la connexion Internet est trop lente.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire